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En 2013 : Du 18 juin 2013
au 19 Décembre 2013
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EL CRATER DE MARAGUA. 1/3

Nous sommes à SUCRE depuis quelques jours.
Nous décidons de faire un trek de trois jours pour découvrir entre autres, le "Cratère de MARAGUA".
Faire ce trek seuls ou avec agence ?
On opte enfin par un organisme qui met à disposition des guides étudiants. Ce qui revient sensiblement moins cher que des pros et fait gagner quelques sous à des étudiants.
Autre avantage, nous ne serons que tous les trois.

Mercredi 22 aout 2012
8h30, nous faisons connaissance de Jash, notre guide pour ces trois jours.
Il nous faut nous rendre au départ du trek, à CHATAQUILA. un sanctuaire desservi par des "Transports publics"
Nous commençons par prendre un minibus qui nous conduit à une gare routière excentrée.
Le fameux terminal est un départ de camions... Car, vous l'avez compris, on va voyager dans un camion !
Sont garés quelques camions qui attendent leurs voyageurs. Le notre, sera tout bleu. Quelques personnes sont déjà installées, sur la plate forme, bien sur.


Après achat d'une provision de feuilles de coca, on grimpe sur la plate forme de nôtre camion. On s'installe sur des sacs de marchandises, probablement des provisions que des gens transportent jusque chez eux.
J'arrive à prendre quelques photos, mais rapidement l'appareil dérange et il me faut le ranger.


La plate forme se remplit rapidement de gens et de marchandises diverses.
Enfin on démarre, secoués comme des sacs de patates.
Quelques minutes à peine, on s’arrête pour charger d'autres personnes et marchandises.
On charge même un cercueil pour enfant et une grande croix en fer. Il parait que la boite est vide et personne n'aura osé s'assoir dessus.
Et ainsi, au fil des arrêts, on charge, des rouleaux de grillage, des sacs de ciments, des balles de roseaux, de la ferraille et un tas d'autre choses. Et bien surs des gens, de tous ages.
Certains râlent, ça traine et on es trop chargés. On fini se mettre debout car la place manque. Notre voyage se poursuit ainsi, ballotés sur la piste, le nez au vent et dans la poussière.
En pleine campagne, sur un coup de sifflet de Jash, notre guide, le camion s’arrête et nous largue sur la piste... C'était ça le transport public.



Une photo et c'est parti. Il nous faut descendre au fond de ce qui fut le cratère d'un volcan qui, une fois éteint, devient une immense lagune et enfin, suite à un tremblement de terre, des failles se sont ouvertes libérant l'eau et vidant donc la lagune, il nous faudra remonter les bords du cratère et basculer de l'autre coté pour retrouver dans trois jour un autre moyen de transport...
Tout est roches volcaniques, ce qui donne ces magnifiques formes et couleurs que nous découvrirons à mesure de notre avance.


Nous approchons de PUMAMACHAY, un premier site de peintures rupestres.
Le terrain devient de plus en plus compliqué.
Maria décide de ne pas continuer car ça descend trop raide et décide d'attendre notre retour.
Entretemps, le garde des deux sites, qui patrouillait dans le secteur, avec ses deux chiens, nous a repéré et rejoint. C'est lui qui a les clés des grilles.
Après quelques beaux passages bien pentus, on aperçois la grotte.
Elle est petite et ne contient plus que quelques dessins vieux de 20000 ans. La plupart ayant été pillés avant la mise sous surveillance.


Le retour vers l'endroit ou nous avions laissé Maria est assez périlleux. Je n'ai pas pris de photos car attentif à ne pas glisser et aller voir au fond du ravin.
On reprend le chemin vers le second site de: LOCAMACHAY, plus facile d'accès.
Des peintures âgées aussi de 20000 ans, bien plus belles que sur le premier site...

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Ici, une femme donne naissance à son bébé.

Nous arrivons avant la tombée de la nuit à CHAUNACA. Quelques maison en adobe, mélange d'argile et de paille.
Agustina nous accueille dans sa maison. Nous prépare à manger et nous héberge dans sa réserve entre le stock de patates et autres provisions.
Agustina vit seule, ici, entourée de ses amis qui lui rendent visite de nombreuses fois par jour. Elle tient la petite épicerie du hameau et continue à s'occuper de quelques bètes. L'hébergement de touristes arrondis ses fins de mois.
Au fait, Augustina à 96 ans.



La suite, dès que possible.